lundi 16 juillet 2012

La Municipalité, fâchée avec la presse et le petit commerce ?


Depuis la loi du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises, les communes ont la faculté de préempter des fonds de commerce, afin d'orienter leur stratégie en matière d'implantation. La majorité au conseil municipal a décidé d'utiliser cet outil pour redynamiser le centre-ville et le quartier
des Mortefontaines. Nous en voyons aujourd'hui le résultat !
Quand cette majorité se posera-t-elle les "vraies'' questions ?
Car un "bon" emplacement ne suffit pas pour faire vivre un commerce. Par exemple, chacun en conviendra : une ville de la taille de Deuil-la-Barre devrait être pourvue d'une maison de la presse-librairie.
Aujourd'hui, à part le kiosque près de la Gare de la Barre-Ormesson et le supermarché du centre, il n'existe pas un commerce spécialisé dans notre ville.
Pour faire face à cette situation, le conseil municipal du 7 février 2011 a approuvé la reprise du fonds, situé au 7 rue Charles de Gaulle avec un éventail limité d'activités de commerces, option préférentielle "librairie-presse". Ce dossier n'a pas abouti, les repreneurs potentiels ne montrant pas toutes les garanties, les autres préférant étudier d'autres emplacements ? Il faudrait s'interroger sur les causes d''une telle désaffection avant de poursuivre dans cette direction...
Mais la majorité municipale ne s'arrête pas là... dans le ratage des implantations de commerces.
Nous sera en effet, nettement plus critiques au sujet de locaux neufs dans les nouveaux bâtiments proches de la Poste qui recelaient certainement le potentiel à un tel accueil. Dans un précédent, article, notre Groupe avait dénoncé la stratégie actuelle : la fermeture de l'épicier-traiteur italien nous donne malheureusement raison. De même, celle de marchand de fruits "bio" dans la galerie commerçante des Mortefontaines.
Comment compte réagir la municipalité ?
Le traitement sera-t-il de même pour les commerces prévus pour la place urbaine de la Galathée ? Aurons-nous de nouveaux commerçants et notamment la presse-librairie que nous ne pouvons maintenir au Centre de Deuil-la-Barre ?
Nous l'espérons pour éviter de penser que la Municipalité est fâchée avec la presse et globalement avec le petit commerce...

Daniel Boulain.
Pour le Groupe "Deuil-la-Barre, l'Avenir au Coeur"
Permanent à la Mairie, le deuxième samedi de chaque mois

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