

Pour les Deuillois qui désirent le changement à Deuil-La Barre.
Un local de campagne mobile pour etre au plus prés des citoyens.
Comme beaucoup de deuillois, j’aime la musique et ses mélodies qu’elles soient jouées ou chantées. Ce sont toujours des moments de bonheur que l’on parsème aux nombreux spectateurs qui viennent remplir les salles des fêtes : c’est cela, la magie du spectacle.
Le hasard de la programmation a voulu que j’assiste récemment à deux concerts donnés l’un sur Deuil-la-Barre (« le concert, Negro Spirituals »), et l’autre sur Soisy-sous-Montmorency (« la Bande originale) dans le cadre d’un travail commun entre différentes écoles de musique de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM).
Je voulais tout d’abord, par ce petit article, saluer la qualité d’interprétation de nos jeunes artistes : ceux du lycée Camille Saint-Saëns et du collège Denis Diderot entrainés par Virginie Corret pour le premier concert et ceux de l’école de musique Maurice Cornet sous la direction de Marléni Batola pour le second. Chacun dans leur domaine (musique et chant) ont su apporter le meilleur d’eux-mêmes pour notre plus grand plaisir.
Il me parait important d’insister sur les efforts fournis par les deux responsables cités ci-dessus pour donner à de nombreux enfants, venus de tous horizons, un premier contact vocal ou instrumental, travail couronné par une mise à l’épreuve devant un vrai public. Quoi de mieux que la musique pour donner confiance aux enfants dans leurs capacités mais aussi (pourquoi pas ?) pour révéler des vocations… ?
Enfin, dernière nouvelle : Deuil-la-Barre est prête à ouvrir son répertoire à la musique contemporaine : dès le début de l’année prochaine, une place sera donnée à la guitare et à la basse électrique. De quoi donner une chance à de nouveaux enfants deuillois ?
Daniel Boulain
Président du Groupe « Deuil-la-Barre, L’avenir au cœur »
La maison de la réussite éducative est une structure située dans le quartier des Mortefontaines (84 rue de la barre, en photo) qui regroupe quelques bureaux et surtout un lieu d’accueil pour les parents, les enfants et les adolescents, seuls ou accompagnés. Le lieu fonctionne déjà depuis plus de 6 mois, mais l’équipe vient seulement de se compléter. Nous les avons rencontrés : ils sont jeunes et motivés, ils sont psychologues, assistante sociale, éducateur spécialisé ou assistante. Nous avons également rencontré les partenaires que sont la direction du collège, l’infirmière du collège, des représentants de l’école élémentaire, des professionnels de la petite enfance, la FCPE (association de parent d’élève). Tous sont intéressés pour mettre en place un travail commun.
L’objectif de la structure est d’accueillir les enfants, les parents ou les familles en difficulté : une écoute simple, une prise en charge sur place ou une orientation. Il s’agit également de mettre en place des groupes de parole ou des animations de groupe autour d’un thème permettant d’aborder la parentalité. Bref, il s’agit d’une aide ou d’un soutien aux parents et aux enfants dont l’objectif de prévenir les plus grosses difficultés.
Parmi tous les projets évoqués, j’ai retenu, en particulier, l’idée d’une coopération avec le collège tout proche, afin de prendre en charge des collégiens en difficultés et un accompagnement des exclusions. Ce projet n’est pas encore en place et j’espère qu’il verra bientôt le jour.
La mise en place de la maison de la réussite éducative intéresse particulièrement l’équipe de gauche. Ce projet touche à la prévention, prend en compte le mal de vivre et donne une vision positive des individus. Accorder de l'importance à la prévention et à l'éducation est un discours tout à fait nouveau à Deuil La Barre. Sans doute nos idées de gauche y sont elles pour quelque chose…
Les locaux de la maison de la réussite éducative et ses projets sont largement subventionnés par l'Etat et le Conseil général. Tant mieux pour les finances de la commune. Mais c’est à double tranchant, car les subventions, en particulier celles venant de l’Etat, sont à tout moment susceptibles d’être interrompues. Risquant ainsi de bloquer les projets en cours, voir les emplois.
En tant que conseillère municipale, j’ai plusieurs vœux à formuler pour cette structure :