samedi 6 juillet 2013

N'oublions pas les jeunes !

La réforme sur les rythmes scolaires offre un débat plus large sur le rôle de la collectivité territoriale dans une politique publique en direction de la jeunesse.En effet, 22,5% des jeunes de 18 à 25 ans en France vivent au dessous du seuil de pauvreté. Victimes d'une précarisation croissante, ils peinent souvent à affronter les obstacles de la vie. Si notre maire aime à répéter que
notre ville de Deuil-la-Barre est une ville jeune, cette caractéristique lui donne quelques devoirs.



Bien sûr, il est facile de trouver une multitude de structures, tant au niveau de l'Etat qu'au niveau local (CCAS, CAF,...) Mais en fait il n'existe aucune transversalité qui permettrait à ses services de travailler et dialoguer ensemble.

Ce millefeuille administratif  à destination des jeunes ne leur en facilite pas l'usage.

Si on regarde au niveau communautaire (CAVAM), il n'existe pas de compétence spécifique liée à la jeunesse; il en est de même dans notre conseil municipal où la jeunesse est mêlée aux sports et aux loisirs, ce qui explique la faible prise en comptes de ces problèmes.

L'absence de coordination se fait sentir à ce niveau, où une politique raisonnée et cohérente, en phase avec les attentes et les besoins des jeunes s'avère indispensable.

Car  sans être une spécificité deuilloise, il semble qu'un décalage existe entre une offre de loisirs (à consommer) et un désir d'écoute et de considération.

A Deuil-la-Barre, la collectivité doit trouver sa place auprès de sa jeunesse pour l'aider à définir ses attentes et ses besoins.

Et une telle volonté exige d'agir avec, et pour les jeunes; de les faire réellement participer à l'élaboration d'une politique publique municipale.

Nous devons les motiver en allant parfois au-delà des actions liées à la formation ou à l'orientation, ce qui pourrait prendre la forme d'un parcours d'acquisition d'autonomie, par exemple.

Dans un monde complexe, en proie à de profondes turbulences qui touchent directement les jeunes, le devoir de solidarité d'une collectivité locale est d'apporter son aide à ses jeunes habitants. En facilitant la construction de leur projet personnel ou professionnel, la collectivité oeuvre ainsi au bien-être de tous.

Daniel Boulain pour le groupe  "Deuil-la-Barre, l'Avenir au Coeur" 


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