En septembre 2014, que feront nos enfants après les cours ?
Il faut le rappeler : la réforme des
rythmes scolaires est motivée par l’allègement du temps d’enseignement
dans la journée (5 heures de cours
environ)
et une meilleure répartition sur 4,5 jours au lieu de 4. Cette réforme vient à l’appui des enseignants, spécialistes et associations qui ont largement dénoncé la semaine de 4 jours d’école. L’allègement préconisé permet ainsi à nos enfants, l’ouverture à d’autres activités pour une école mieux vécue par tous.
et une meilleure répartition sur 4,5 jours au lieu de 4. Cette réforme vient à l’appui des enseignants, spécialistes et associations qui ont largement dénoncé la semaine de 4 jours d’école. L’allègement préconisé permet ainsi à nos enfants, l’ouverture à d’autres activités pour une école mieux vécue par tous.
Voilà un vrai défi pour la prochaine
municipalité qui sortira des urnes en mars prochain et certainement l’un
des premiers dossiers à traiter ; mais c’est avant tout
LA responsabilité des élus actuels, que de réaliser les bons choix pour
la rentrée de septembre 2014, pour l’avenir de nos enfants.
Évidemment, l’intérêt de cette réforme repose principalement sur la qualité
de ces activités (ludiques et culturelles) pour éviter l’effet
« garderie ». A ce jour, aucune information n’a filtré sur le contenu ou
sur les intervenants.
Un questionnaire
a circulé auprès des parents pour connaitre leur position : près d’un
parent sur deux a émis un avis fondé sur les quelques informations mises
à disposition. Pas de quoi en mesurer réellement les enjeux …
Le but recherché est que tous les enfants participent aux activités, en particulier ceux qui n’ont pas déjà l’occasion de participer
à des activités extrascolaires (club artistique ou sportif, etc.). Si
celles-ci devaient être payantes, cela risquerait de creuser un peu plus
les inégalités entre les enfants.
En cas de gratuité, le coût en serait
supporté par la collectivité : quand aurons-nous une évaluation pour
s’assurer des moyens pour parvenir à la mise en œuvre de cette réforme
alliant qualité et budget ? Sur ce point, aucune décision n’a été prise
sur la participation ou non des parents au financement de ces activités. En tout cas, il y avait place pour une
réflexion approfondie sur le contenu et les ressources à mettre en
place… Nous le constatons à nouveau : le temps de la concertation est
décidément une étape difficile pour la municipalité actuelle.
Or, la préparation pour une mise en œuvre réussie de la réforme s’écrit maintenant : notre vigilance restera donc maximale.
Daniel Boulain
Pour le Groupe « Deuil-la Barre, l’Avenir au Cœur »
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