lundi 4 février 2013

Ne passons pas à côté du changement !

La mise en œuvre du changement se fera à Deuil-La Barre comme ailleurs au rythmedes décisions  impulsées par le Gouvernement. Car le changement n’est réellement visible que s’il est vécu localement, dans notre quotidien.
Mais comment est-il évalué et anticipé dans notre commune ?
Trois exemples pris parmi d’autres peuvent illustrer cette interrogation…

1) La refondation de l’école consiste en priorité pour la rentrée 2013, à adapter les rythmes scolaires
en allongeant la durée de la semaine à 4 jours et demi. Cette « petite » demi-journée supplémentaire
pourrait occasionner l’ouverture des écoles pendant une durée plus importante (charges
supplémentaires de chauffage et d’électricité), la mise à disposition d’ATSEM et du personnel pour la
surveillance des sorties des enfants pour cette demi-journée…
Ce mouvement bénéfique pour nos enfants pourrait se traduire par une augmentation des charges
de la commune.

2) La loi sur le logement prévoit une cession gratuite des terrains publics et le relèvement du seuil
minimal de logement sociaux de 20 à 25 % des résidences principales. Pour peu que notre commune
soit concernée, il faudrait envisager une réflexion sur la localisation de ces terrains et définir ceux
que nous souhaiterions voir construits. Anticiper reste le maitre mot pour le bénéfice direct de ceux
qui recherchent un logement social mais également pour éviter une pénalité (multipliée par 5) pour
non respect de ce nouveau seuil.

3) Le gouvernement met tout en œuvre pour préserver le financement des collectivités locales.
Mais, pour en bénéficier, notre commune devra assainir sa situation financière au regard de certains
emprunts : cela pourrait représenter un effort conséquent qu’il conviendrait d’intégrer dès
maintenant…

Il peut être sage financièrement d’ajuster les investissements, d’arbitrer sur les vraies priorités et
ainsi éviter la multiplication des chantiers dont on ne sait aujourd’hui s’ils parviendront à leur terme.
Il faut rétablir une saine gestion lorsque baissent les dotations de l’État et de nos partenaires, pour
ne pas faire payer les investissements en majorité par les taxes locales.
Des choix politiques courageux pour ne pas passer à côté du changement…

Daniel Boulain
Pour le groupe « Deuil-La Barre, L’avenir au cœur »

1 commentaires:

  1. Bonjour,

    Félicitations pour la création de votre association. Concernant la problématique de la dette, si vous étiez au commande de la ville, quelles serait vos actions immédiates pour nous sortir de cette ornière ?

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